Emotions positives et impact sur la performance

Depuis une quinzaine d’années, des études scientifiques sont menées dans le domaine de la psychologie positive, notamment concernant l’utilité et l’impact des émotions positives. Barbara Frederickson par exemple étudie l’impact des émotions sur la physiologie de la personne: les émotions négatives, qui accélèrent l’activité cardiaque, permettent une réaction ciblée et rapide. Les émotions positives, par leur effet de régulation de l’activité cardiaque, engendrent une plus grande variété dans le type de réactions possibles. Les deux types d’émotions sont utiles: par exemple le danger, une émotion négative, accélère le rythme cardiaque et permet une réaction rapide et ciblée de défense. La joie ralentit l’activité cardiaque et ouvre un large éventail de réactions, et donc une créativité plus large. Faisons le pas d’en tirer les conséquences sur le lieu de travail. Il est intéressant de travailler sur le renforcement des émotions positives chez un collaborateur, afin d’une part, de ne pas sur-activer son système cardiaque (et donc de mener à des ennuis de santé) mais surtout, pour aider à développer l’agilité intellectuelle, la créativité et la capacité à nouer des relations sociales. En résumé, en travaillant à développer les émotions positives de ses collaborateurs, par exemple par le coaching individuel ou le coaching d’équipe, l’entreprise contribue à améliorer sa performance, au sens large du terme.

A retenir:

  • Le lien entre émotions et activité cardiovasculaire
  • L’éventail plus large de réaction lors d’émotions positives
  • Le coaching comme outil de gestion de la performance, par exemple en travaillant sur les émotions positives