Se donner le temps d’un « moment relation »

Alors que nous passons de plus en plus de temps devant l’ordinateur, isolés dans un open space, en lien avec le monde entier, ou sur un iPhone à toutes les heures du jour et de la nuit, nous oublions tout simplement l’importance d’une vraie relation avec l’autre.

Les éthologues ont depuis longtemps relevé la puissance du grooming chez les singes comme élément important de régulation sociale, par exemple en cas de conflit. Les anthropologues ont disserté pendant des décennies sur la l’importance du don comme ciment social. Les neuropsychologues ont observés l’impact positif du sourire sur les émotions de la personne qui sourit et de celle à qui le sourire est adressé. Les chercheurs en science de l’éducation ont démontré que la relation sociale est un facteur important de motivation intrinsèque.

Discuter avec un collègue, remercier la caissière, sourire au conducteur du bus, saluer une cliente, serrer une main, partager un mot d’humour, embrasser son ami, caresser un enfant, prendre la main d’une personne âgée, choisir un cadeau, bref tous ces petits riens sont plus puissants qu’il n’en parait. Alors quittez vos espaces virtuels et faites-vous du bien et du bien aux autres : donnez-vous le temps d’un « moment relation » par jour, vous vous en trouverez tout revigoré !

To successfully manage change, first understand it!

Les dirigeants actuels ont la lourde tâche de guider leur organisation à travers de multiples changements, exogènes et endogènes, tout en gérant le leur. A cette fin, il est crucial de savoir identifier les types de changement auxquels ils font face – techniques ou adaptifs– pour y apporter la bonne approche.

Cette capacité d’évaluation est par ailleurs décrite par Heifetz et Linsky[i], dans un article publié en 2002 dans la prestigieuse Harvard Business Review, comme un aspect critique de survie du dirigeant. Les auteurs qualifient de technique un changement qui reste confiné dans un système. En général, il y a des solutions plutôt faciles à identifier, qui peuvent être mise en œuvre, et qui résolvent le problème. On peut aussi parler de changement de premier ordre. Par exemple, pour réussir l’adoption de nouvelles règles de compliance dans une banque, on s’appuiera sur une formation aux employés, pour qu’ils puissent en prendre connaissance et les respecter dans leur activité quotidienne. Par opposition, dans les changements adaptifs (ou de second ordre), c‘est souvent le système et ses composantes qui sont remis en cause. Les solutions du problème ne sont pas clairement établies et il y a un haut degré de complexité.

Exemple d’une approche simple et puissante

La gestion de changements adaptifs demande une capacité à transformer son état d’esprit et à revoir sa manière d’aborder les problèmes. Les Prof. B. Keagan et L. Lahey [ii], de la Harvard School of Education, ont développés une méthode intéressante pour atteindre cet objectif.

En résumé, leur méthode se base sur un recadrage, dans lequel le focus d’attention passe du « problème » à « la personne ayant le problème ». Le résultat est une reformulation du problème qui met en lumière le besoin de changement au niveau comportemental. C’est également en ces termes que les solutions à mettre en œuvre sont décrites. Leur hypothèse de travail est la suivante : si le sujet n’arrive pas à changer, c’est parce qu’il est en proie à des croyances qui le « tiennent » et qui l’empêchent d’évoluer. La solution est donc de découvrir ces croyances, de les contempler, de les tester, jusqu’à pouvoir les ramollir suffisamment pour effectuer un réel changement de comportement.

Cette démarche, mise en œuvre en partenariat avec un coach par exemple, peut se révéler extraordinairement efficace et conduire à de pérennes et réelles transformations, que ce soit au niveau individuel ou dans le cadre d’une équipe.

Attention : Un changement dit technique peut en un cacher un autre…

Parfois, un changement initialement pris pour un changement technique peut se révéler de type adaptif. Prenons l’exemple suivant : un médecin hospitalier n’arrive pas à intégrer les nouveaux logiciels administratifs. Il a suivi plusieurs formations mais rien n’y fait. Son responsable RH lui propose l’aide d’un coach, sentant bien que le problème est ailleurs. Le coach et son client travaillent à découvrir ce qui se cache dans cette difficulté d’apprentissage : c’est une croyance profonde sur son auto-valorisation, qui exclut tout travail administratif. Fort de cette réalisation, le médecin va ensuite être capable de s’adapter, en remodelant sa croyance profonde. Avoir continué à lui payer des cours n’auraient que péjoré la situation – le médecin aurait été encore plus frustré et sa hiérarchie également.

[i]R. Heifetz & M. Linsky, « A survival guide for leaders », Harvard Business Review, June 2002.
[ii]Pour en savoir plus, consulter leur livre (R. Keagan and L. Lahey, Immunity to Change, Harvard Business Review Press, Boston, 2009) ou suivez leur MOOC, à disposition sur la plateforme EdX.

 

 

Pour aborder le changement, mieux vaut le comprendre

Les dirigeants actuels ont la lourde tâche de guider leur organisation à travers de multiples changements, exogènes et endogènes, tout en gérant le leur. A cette fin, il est crucial de savoir identifier les types de changement auxquels ils font face – techniques ou adaptifs– pour y apporter la bonne approche.

Cette capacité d’évaluation est par ailleurs décrite par Heifetz et Linsky[i], dans un article publié en 2002 dans la prestigieuse Harvard Business Review, comme un aspect critique de survie du dirigeant. Les auteurs qualifient de technique un changement qui reste confiné dans un système. En général, il y a des solutions plutôt faciles à identifier, qui peuvent être mise en œuvre, et qui résolvent le problème. On peut aussi parler de changement de premier ordre. Par exemple, pour réussir l’adoption de nouvelles règles de compliance dans une banque, on s’appuiera sur une formation aux employés, pour qu’ils puissent en prendre connaissance et les respecter dans leur activité quotidienne. Par opposition, dans les changements adaptifs (ou de second ordre), c‘est souvent le système et ses composantes qui sont remis en cause. Les solutions du problème ne sont pas clairement établies et il y a un haut degré de complexité.

Exemple d’une approche simple et puissante

La gestion de changements adaptifs demande une capacité à transformer son état d’esprit et à revoir sa manière d’aborder les problèmes. Les Prof. B. Keagan et L. Lahey [ii], de la Harvard School of Education, ont développés une méthode intéressante pour atteindre cet objectif.

En résumé, leur méthode se base sur un recadrage, dans lequel le focus d’attention passe du « problème » à « la personne ayant le problème ». Le résultat est une reformulation du problème qui met en lumière le besoin de changement au niveau comportemental. C’est également en ces termes que les solutions à mettre en œuvre sont décrites. Leur hypothèse de travail est la suivante : si le sujet n’arrive pas à changer, c’est parce qu’il est en proie à des croyances qui le « tiennent » et qui l’empêchent d’évoluer. La solution est donc de découvrir ces croyances, de les contempler, de les tester, jusqu’à pouvoir les ramollir suffisamment pour effectuer un réel changement de comportement.

Cette démarche, mise en œuvre en partenariat avec un coach par exemple, peut se révéler extraordinairement efficace et conduire à de pérennes et réelles transformations, que ce soit au niveau individuel ou dans le cadre d’une équipe.

Attention : Un changement dit technique peut en un cacher un autre…

Parfois, un changement initialement pris pour un changement technique peut se révéler de type adaptif. Prenons l’exemple suivant : un médecin hospitalier n’arrive pas à intégrer les nouveaux logiciels administratifs. Il a suivi plusieurs formations mais rien n’y fait. Son responsable RH lui propose l’aide d’un coach, sentant bien que le problème est ailleurs. Le coach et son client travaillent à découvrir ce qui se cache dans cette difficulté d’apprentissage : c’est une croyance profonde sur son auto-valorisation, qui exclut tout travail administratif. Fort de cette réalisation, le médecin va ensuite être capable de s’adapter, en remodelant sa croyance profonde. Avoir continué à lui payer des cours n’auraient que péjoré la situation – le médecin aurait été encore plus frustré et sa hiérarchie également.

[i]R. Heifetz & M. Linsky, « A survival guide for leaders », Harvard Business Review, June 2002.
[ii]Pour en savoir plus, consulter leur livre (R. Keagan and L. Lahey, Immunity to Change, Harvard Business Review Press, Boston, 2009) ou suivez leur MOOC, à disposition sur la plateforme EdX.

 

 

Motivation: how can you adapt your management style?

Un article à retrouver dans ma chronique Tendance Coaching qui paraît régulièrement sur www.hrtoday.ch!

Motivation et performance_ transformer l’approche managériale _hrtoday

Motivation: comment orienter son approche managériale?

Un article à retrouver dans ma chronique Tendance Coaching qui paraît régulièrement sur www.hrtoday.ch!

Motivation et performance_ transformer l’approche managériale _hrtoday

Focus on employees happiness, you’ll get greater profitability!

Plaisir et vocation sont les deux facteurs déterminant de la performance au travail. Le Temps, dans un article paru le 13 mars 2014, décrit une vaste étude qui confirme ces aspects:

« Une nouvelle étude menée parallèlement aux quatre coins de la planète nous apprend que cette affirmation est vraie partout, peu importent le sexe, l’âge ou le secteur d’activité des travailleurs interrogés (…).

3400 répondants provenaient de neuf pays, répartis sur quatre continents: l’Amérique (Canada), l’Afrique (Sénégal), l’Europe (Belgique, France, Royaume-Uni, Norvège, Suisse) et l’Asie (Indonésie, Chine).

Les résultats de cette enquête, publiés récemment dans l’European Journal of Work and Organizational Psychology, démontrent qu’au sein d’une entreprise le bonheur d’un employé est un meilleur gage de performance que son salaire.

Ce n’est pas la première fois que des chercheurs concluent que, de manière générale, des employés heureux sont plus performants. Cette plus récente étude confirme ainsi la théorie de l’autodétermination, prévoyant que les besoins d’autonomie, de reconnaissance des compétences et d’appartenance sociale sont à la base de la motivation humaine. »

Entreprises, prenez ces résultats sérieusement car ils sont à la base du développement de votre compétitivité! C’est notamment avec une approche de type coaching que l’on peut durablement travailler ces aspects. Et certains s’y sont déjà mis! Actuellement par exemple, je fais partie d’un programme de coaching implémenté au niveau mondial par une multinationale dont l’objectif est de renforcer la satisfaction et le bonheur de ses employés, pour améliorer service à la clientèle, loyauté et recommandation des clients.

Miser sur le bonheur au travail peut rapporter…gros!

Plaisir et vocation sont les deux facteurs déterminant de la performance au travail. Le Temps, dans un article paru le 13 mars 2014, décrit une vaste étude qui confirme ces aspects:

« Une nouvelle étude menée parallèlement aux quatre coins de la planète nous apprend que cette affirmation est vraie partout, peu importent le sexe, l’âge ou le secteur d’activité des travailleurs interrogés (…).

3400 répondants provenaient de neuf pays, répartis sur quatre continents: l’Amérique (Canada), l’Afrique (Sénégal), l’Europe (Belgique, France, Royaume-Uni, Norvège, Suisse) et l’Asie (Indonésie, Chine).

Les résultats de cette enquête, publiés récemment dans l’European Journal of Work and Organizational Psychology, démontrent qu’au sein d’une entreprise le bonheur d’un employé est un meilleur gage de performance que son salaire.

Ce n’est pas la première fois que des chercheurs concluent que, de manière générale, des employés heureux sont plus performants. Cette plus récente étude confirme ainsi la théorie de l’autodétermination, prévoyant que les besoins d’autonomie, de reconnaissance des compétences et d’appartenance sociale sont à la base de la motivation humaine. »

Entreprises, prenez ces résultats sérieusement car ils sont à la base du développement de votre compétitivité! C’est notamment avec une approche de type coaching que l’on peut durablement travailler ces aspects. Et certains s’y sont déjà mis! Actuellement par exemple, je fais partie d’un programme de coaching implémenté au niveau mondial par une multinationale dont l’objectif est de renforcer la satisfaction et le bonheur de ses employés, pour améliorer service à la clientèle, loyauté et recommandation des clients.

Réseaux sociaux d’entreprise: expériences et nouvelles réalités

Alors que les réseaux sociaux sont au cœur de l’histoire de ce début de 21ème siècle, une révolution  se déroule aussi au sein de nos entreprises par l’utilisation de réseaux sociaux internes pour créer l’entreprise de demain. Agent de culture, vecteur de collaboration, lieu de co-création, facilitateur de formation collaborative, catalyseur d’innovation, vecteur de communication interne, motivateur, gestionnaire des connaissances, dynamiseur de marque, canal de « distributed leadership », le réseau social d’entreprise, au sens large du terme, est un formidable agent de transformation.

Interessé(e)s par le sujet? Alors participez à la conférence que j’organise pour l’Association Suisse de la Communication Interne (ASCI)  le 16 janvier 2014 sur le sujet des réseaux sociaux d’entreprise!

Informations et inscriptions: http://www.svik.ch/fr/conference-de-lasci/2014.html

Your body language shapes who you are

Des recherches empiriques montrent que le langage corporel, « body language », a une influence très forte sur les interactions que nous avons. Ce qui est intéressant, c’est qu’il a aussi une influence sur comment nous nous sentons. Mieux encore: adopter une position corporelle de type dominante nous fait réellement sentir plus fort, car elle fait augmenter notre taux de testostérone et baisser notre taux de cortisol (hormone du stress). Alors à la prochaine occasion, p.ex. avant un entretien d’embauche, ou une entrevue avec votre chef, prenez pendant 2 minutes une position de vainqueur, les bras étendus vers le ciel. Ce simple exercice vous permettra d’aborder votre réunion dans un état d’esprit plus combatif et plus serein!

Pour tout savoir sur le sujet, n’hésitez pas à visionner la vidéo d’Amy Cuddy présentée à TED (et traduite en français): c’est édifiant!

Amy Cuddy – Your body language shapes who you are

Utiliser le langage corporel pour influencer l’estime de soi

Des recherches empiriques montrent que le langage corporel, « body language », a une influence très forte sur les interactions que nous avons. Ce qui est intéressant, c’est qu’il a aussi une influence sur comment nous nous sentons. Mieux encore: adopter une position corporelle de type dominante nous fait réellement sentir plus fort, car elle fait augmenter notre taux de testostérone et baisser notre taux de cortisol (hormone du stress). Alors à la prochaine occasion, p.ex. avant un entretien d’embauche, ou une entrevue avec votre chef, prenez pendant 2 minutes une position de vainqueur, les bras étendus vers le ciel. Ce simple exercice vous permettra d’aborder votre réunion dans un état d’esprit plus combatif et plus serein!

Pour tout savoir sur le sujet, n’hésitez pas à visionner la vidéo d’Amy Cuddy présentée à TED (et traduite en français): c’est édifiant!

Amy Cuddy – Your body language shapes who you are