Formation au Coaching Somatique

Inscrivez-vous au premier module de formation au coaching somatique en Suisse. Blandine Combre et Sakina Aubert animeront cette formation les 1er et 2 mars 2021 à Morges. Toutes les infos sont sur www.coachingsomatique.com; pour vous inscrire, envoyez un mail à blandine@albatros-coaching.ch.

Why is it useful to have more positive emotions?

De nombreuses recherches dans le domaine de la psychologie positive ont montré que les émotions positives nous permetttent de mieux appréhender les problèmes et donc de mieux les résoudre. On sait maintenant que les personnes les plus  résiliantes sont celles qui arrivent à mieux se connecter à leurs émotions positives. Barbara Frederickson (University of North Carolina at Chapel Hill), que j’ai eu l’honneur d’entendre récemment à une conférence à Harvard Medical School, est probablement la scientifique qui a mené le plus de recherche dans ce domaine. En bref, son message est le suivant: nos émotions positives sont parmi nos meilleures ressources personnelles. Elles nous permettent d’être plus conscients de ce qui se passe, de prendre une perspective globale, d’augmenter notre mémoire des détails, d’appréhender les situations d’une manière plus contextuelle, d’être plus créatifs dans la résolution de problème, d’être plus résistants au stress, d’augmenter la confiance et même d’être meilleurs négociateurs. Les émotions positives sont donc essentielles dans notre vie professionnelle, particulièrement dans des métiers de stress (p.ex. médecins, dirigeants etc.), mais aussi  dans la vie privée (p.ex. santé physique). A souligner que les émotions négatives sont aussi importantes: leur fonction première est de nous protéger, dans certaines situations, ce qui peut se révéler vital. Selon les recherches, il faudrait arriver à un ratio d’émotions positives de 3:1.

Dans une démarche de formation du leadership, de développement personnel ou de gestion d’équipe, l’augmentation du ratio d’émotions positives est donc un objectif intéressant. C’est un aspect que j’inclus dans ma pratique, particulièrement dans la gestion d’équipe, et c’est impressionnant de voir l’impact immédiat sur le travail effectué et sur la satisfaction personnelle des collaborateurs. Envie d’essayer?

Pourquoi est-ce utile d’avoir plus d’émotions positives?

De nombreuses recherches dans le domaine de la psychologie positive ont montré que les émotions positives nous permetttent de mieux appréhender les problèmes et donc de mieux les résoudre. On sait maintenant que les personnes les plus  résiliantes sont celles qui arrivent à mieux se connecter à leurs émotions positives. Barbara Frederickson (University of North Carolina at Chapel Hill), que j’ai eu l’honneur d’entendre récemment à une conférence à Harvard Medical School, est probablement la scientifique qui a mené le plus de recherche dans ce domaine. En bref, son message est le suivant: nos émotions positives sont parmi nos meilleures ressources personnelles. Elles nous permettent d’être plus conscients de ce qui se passe, de prendre une perspective globale, d’augmenter notre mémoire des détails, d’appréhender les situations d’une manière plus contextuelle, d’être plus créatifs dans la résolution de problème, d’être plus résistants au stress, d’augmenter la confiance et même d’être meilleurs négociateurs. Les émotions positives sont donc essentielles dans notre vie professionnelle, particulièrement dans des métiers de stress (p.ex. médecins, dirigeants etc.), mais aussi  dans la vie privée (p.ex. santé physique). A souligner que les émotions négatives sont aussi importantes: leur fonction première est de nous protéger, dans certaines situations, ce qui peut se révéler vital. Selon les recherches, il faudrait arriver à un ratio d’émotions positives de 3:1.

Dans une démarche de formation du leadership, de développement personnel ou de gestion d’équipe, l’augmentation du ratio d’émotions positives est donc un objectif intéressant. C’est un aspect que j’inclus dans ma pratique, particulièrement dans la gestion d’équipe, et c’est impressionnant de voir l’impact immédiat sur le travail effectué et sur la satisfaction personnelle des collaborateurs. Envie d’essayer?

Stage – Le corps comme outil d’accompagnement

Inscription ouvertes pour notre nouveau stage sur le Corps comme outil d’accompagnement. Notre ambition est de vous permettre d’explorer un nouveau style d’accompagnement dans le monde du social, de l’entreprise et de l’éducation.

Il aura lieu le 11 et 12 octobre 2019 à Neuchâtel et sera animé en partenariat avec Yves Marc, créateur du Théâtre du Mouvement. Plus d’info sur www.coachingsomatique.com et inscription sur info@coachingsomatique.com

 

Vivre le travail en Pleine Présence

Développer de nouvelles compétences dans l’attention sans tension

En conséquence de la révolution technologique actuelle, nous devons repenser notre manière de travailler d’un mode technocratique à un monde où les compétences humaines primeront, le reste étant comblé par la technologie: nous vous proposons d’explorer ces compétences et de les (re)-développer à travers la Pleine Présence: présence à soi, présence aux autres, présence dans la dynamique de l’équipe pour des entreprises durables dans le respect des ressources humaines qui la composent.

Pleine Présence et monde du travail

La recherche actuelle, effectuée en particulier aux Etats-Unis, démontre des liens positifs entre la pratique de la Pleine Présence (ou Mindfulness) et la résilience, la capacité à s’adapter au changement et à l’adversité, le développement de l’empathie, le bien-être physique et psychologique et le renforcement des liens sociaux notamment en travail d’équipe. Nous vous invitons à découvrir, explorer et renforcer, par la Pleine Présence, vos compétences de communication, de coopération et d’adaptabilité, et bien sûr votre bien-être!

L’approche

Les modalités pédagogiques sont particulièrement adaptées à l’environnement du travailet sont orientées sur la pratique et le concret. Sur 2 jours, nous proposons une introduction à la Pleine Présence directement appliquée aux compétences clés de communication, adaptabilité et coopération par des pratiques assises et en mouvement, alternant silence et temps d’échanges. Après les sessions, chaque participant(e) pourra expérimenter en lien avec le contenu du cours et sa propre situation.

Animation

David Pommeret, manager expérimenté dans diverses industries, facilitateur OMT (www.openmindfulness.net), étudiant et pratiquant le dharma selon la tradition Shangpa Kagyu auprès de maîtres qualifiés.

Sakina Aubert Preiswerk, lic. oec. HSG, coach PCC ICF, ancienne cadre bancaire, spécialisée dans le coaching somatique, pratiquant le yoga et la méditation depuis 20 ans.

Modalités du cours

Public concerné: toute personne engagée dans une activité (travail rémunéré, associatif ou bénévole)

Date: 5 et 6 avril 2019 – 2 jours en groupe. Possibilités sur mesure en entreprise

Lieu: Genève (Centre)

Prix par personne: CHF 500 entreprises, CHF 450 indépendants, particuliers, AVS, chômeurs, étudiants et bénévoles

Inscriptions: + 41 78 718 83 65 ou sakina.aubert@gmail.com

Coaching au Centre Otium – Soutien cancer

J’ai le plaisir de vous annoncer ma collaboration avec le Centre Otium, centre dédié aux soins, à l’accompagnement et au conseil des personnes atteintes du cancer et de leurs proches.

Le Centre Otium

Se battre contre le CANCER, avec tous les moyens possibles et imaginables.
Même ceux que vous n’imaginez pas. Voici ce que vous offrent le Centre OTIUM. Pour vous et vos proches.

Un cadre chaleureux, une écoute attentive. Des soins, un accompagnement, du conseil. Accessibles en un seul et même lieu.
Pour adoucir les effets du traitement médical.

Nos valeurs

Accueillir, partager, accompagner. Les valeurs défendues par le Centre OTIUM suivent un cheminement. Celui de chaque personne touchée par le cancer. Une personne qui doit accueillir la maladie, partager ses difficultés à vivre avec et accompagner son corps vers la guérison.

Notre approche

Considérer l’être comme un tout. Créer des synergies entre diverses compétences pour aider à mieux vivre avec et après le cancer. Telle est l’approche du Centre OTIUM. Une approche qui met l’interdisciplinarité au service de l’humain pris dans sa globalité.

Le Centre OTIUM travaille en concertation avec les médecins. Avec votre oncologue et les services d’oncologie concernés. Ni traitements médicaux ni techniques thérapeutiques anticancéreuses n’y sont dispensés. Notre vocation est de proposer des thérapies douces pour alléger le poids de la médecine et ses effets.

Portes ouvertes le vendredi 15 juin et samedi 16 juin 2018

FondationOtium_Flyer Porte ouverte_prod 2[1][1]

Adult development by Bob Keagan

Une présentation passionnante, par un fameux psychologue que j’ai eu la chance de rencontrer, sur notre développement!

Robert Keagan – Le développement de l’adulte

Une présentation passionnante, par un fameux psychologue que j’ai eu la chance de rencontrer, sur notre développement!

Burnout is a real economic stake for companies

Selon l’enquête de l’Office Fédéral de la Statistique de 2012, près de 20% des personnes en activité de plus de 25 ans ont le sentiment d’être de plus en plus vidées émotionnellement dans leur travail ; une même proportion dit souffrir en permanence de stress au travail. Ce sont des données non négligeables qui devraient alerter autorités, employeurs et travailleurs.

L’épuisement au travail, souvent appelé burn out, présente un faisceau de symptômes, qui peuvent être classés selon 3 axes : épuisement (physique et mental), dépersonnalisation et diminution de l’efficacité professionnelle[1]. Les symptômes classiques sont par exemple une fatigue intense, une perte de mémoire, de la démotivation, de l’anxiété, des douleurs physiques et une baisse d’empathie. Le burn out est en général diagnostiqué lorsque la personne est mise en arrêt de travail. Or il est précédé d’une phase de burn in. Ce terme qualifie toute la période où la personne est encore active mais est déjà « dans le rouge ».

Tabler sur la prévention individuelle et institutionnelle

Actuellement, la prise en charge des personnes commence quand il y a burn out : médecins, psychologues, coaches, spécialistes des RH sont sollicités pour aider la personne à remonter la pente et à réintégrer le poste de travail. C’est en général difficile, douloureux et couteux, tant sur le plan humain que sur le plan économique. En sus de la souffrance de la personne et de ses proches, la perte de savoir-faire et une absence prolongée ont une incidence réelle sur la santé économique des entreprises. Et c’est sans compter les coûts de santé publique énormes encourus.

Osons développer une approche plus pragmatique ! Avec deux postulats : un focus sur le burn in et une responsabilisation des acteurs.

En identifiant à temps les prémisses d’une situation d’épuisement, l’entreprise pourrait éviter une perte non négligeable d’efficacité. Il faudrait pour cela développer des outils de pilotage incluant une évaluation de la motivation du personnel, une gestion des taux de présence (outre la gestion de l’absentéisme, pour identifier ceux qui travail trop), le feedback 360, etc. En parallèle, des formations pour les managers devraient être mises en place afin d’augmenter leur capacité de détection. Et pourquoi pas, inclure dans l’évaluation de la performance d’une équipe un malus au burn out !

Les acteurs devraient également se responsabiliser d’avantage. A titre d’exemple, les entreprises devraient systématiquement diffuser une information générale sur les situations et symptômes d’un éventuel épuisement professionnel, avec témoignages à l’appui. En parallèle, ce thème devrait faire l’objet d’une campagne de santé publique, vu l’importance des enjeux en découlant sur les coûts de la santé et de l’assurance invalidité. Mais surtout, les travailleurs devraient se responsabiliser d’avantage. En effet, chaque personne doit être en mesure d’évaluer ce qui se passe, tout comme lorsque l’on a de la fièvre, on utilise un thermomètre. Dans l’épuisement, un des outils simple et utile, voire même salvateur, c’est l’écoute de son corps.

Selon mon expérience de praticienne, une piste essentielle est d’apprendre à écouter son corps. En burn in comme en burn out, le corps émet des signaux importants. C’est donc un excellent outil de « prise de température ». En phase de prévention, il faut s’assurer qu’une activité physique quotidienne est pratiquée. En mode détection, observer s’il y a eu une baisse de l’activité physique, une apparition de douleurs, de difficultés physiques, de sommeil difficile. La douleur est un système d’alarme : l’étouffer à coup de médicaments ou de « ce n’est pas grave » équivaut à pratiquer la stratégie de l’autruche. En prenant conscience de ces maux et en les explorant, il est possible d’avoir un impact sur l’évolution du processus d’épuisement. Reprendre une activité physique régulière, identifier les situations dans lesquelles les douleurs apparaissent, prendre de la perspective sur son emploi du temps : ces actions sont des actes de prévention, oh combien plus efficace qu’une intervention externe ! Quand on a un coup de soleil, on évite l’exposition prolongée et on met de l’écran total. Pourquoi ne pas développer la même philosophie avec l’épuisement ?

[1] Josse E., sur http://www.resilience-psy.com

Le burnout: un enjeu économique pour les entreprises

Selon l’enquête de l’Office Fédéral de la Statistique de 2012, près de 20% des personnes en activité de plus de 25 ans ont le sentiment d’être de plus en plus vidées émotionnellement dans leur travail ; une même proportion dit souffrir en permanence de stress au travail. Ce sont des données non négligeables qui devraient alerter autorités, employeurs et travailleurs.

L’épuisement au travail, souvent appelé burn out, présente un faisceau de symptômes, qui peuvent être classés selon 3 axes : épuisement (physique et mental), dépersonnalisation et diminution de l’efficacité professionnelle[1]. Les symptômes classiques sont par exemple une fatigue intense, une perte de mémoire, de la démotivation, de l’anxiété, des douleurs physiques et une baisse d’empathie. Le burn out est en général diagnostiqué lorsque la personne est mise en arrêt de travail. Or il est précédé d’une phase de burn in. Ce terme qualifie toute la période où la personne est encore active mais est déjà « dans le rouge ».

Tabler sur la prévention individuelle et institutionnelle

Actuellement, la prise en charge des personnes commence quand il y a burn out : médecins, psychologues, coaches, spécialistes des RH sont sollicités pour aider la personne à remonter la pente et à réintégrer le poste de travail. C’est en général difficile, douloureux et couteux, tant sur le plan humain que sur le plan économique. En sus de la souffrance de la personne et de ses proches, la perte de savoir-faire et une absence prolongée ont une incidence réelle sur la santé économique des entreprises. Et c’est sans compter les coûts de santé publique énormes encourus.

Osons développer une approche plus pragmatique ! Avec deux postulats : un focus sur le burn in et une responsabilisation des acteurs.

En identifiant à temps les prémisses d’une situation d’épuisement, l’entreprise pourrait éviter une perte non négligeable d’efficacité. Il faudrait pour cela développer des outils de pilotage incluant une évaluation de la motivation du personnel, une gestion des taux de présence (outre la gestion de l’absentéisme, pour identifier ceux qui travail trop), le feedback 360, etc. En parallèle, des formations pour les managers devraient être mises en place afin d’augmenter leur capacité de détection. Et pourquoi pas, inclure dans l’évaluation de la performance d’une équipe un malus au burn out !

Les acteurs devraient également se responsabiliser d’avantage. A titre d’exemple, les entreprises devraient systématiquement diffuser une information générale sur les situations et symptômes d’un éventuel épuisement professionnel, avec témoignages à l’appui. En parallèle, ce thème devrait faire l’objet d’une campagne de santé publique, vu l’importance des enjeux en découlant sur les coûts de la santé et de l’assurance invalidité. Mais surtout, les travailleurs devraient se responsabiliser d’avantage. En effet, chaque personne doit être en mesure d’évaluer ce qui se passe, tout comme lorsque l’on a de la fièvre, on utilise un thermomètre. Dans l’épuisement, un des outils simple et utile, voire même salvateur, c’est l’écoute de son corps.

Selon mon expérience de praticienne, une piste essentielle est d’apprendre à écouter son corps. En burn in comme en burn out, le corps émet des signaux importants. C’est donc un excellent outil de « prise de température ». En phase de prévention, il faut s’assurer qu’une activité physique quotidienne est pratiquée. En mode détection, observer s’il y a eu une baisse de l’activité physique, une apparition de douleurs, de difficultés physiques, de sommeil difficile. La douleur est un système d’alarme : l’étouffer à coup de médicaments ou de « ce n’est pas grave » équivaut à pratiquer la stratégie de l’autruche. En prenant conscience de ces maux et en les explorant, il est possible d’avoir un impact sur l’évolution du processus d’épuisement. Reprendre une activité physique régulière, identifier les situations dans lesquelles les douleurs apparaissent, prendre de la perspective sur son emploi du temps : ces actions sont des actes de prévention, oh combien plus efficace qu’une intervention externe ! Quand on a un coup de soleil, on évite l’exposition prolongée et on met de l’écran total. Pourquoi ne pas développer la même philosophie avec l’épuisement ?

[1] Josse E., sur http://www.resilience-psy.com